La terre tremble en Turquie et en Syrie

Depuis le lundi 5 févier, la Syrie, déjà ravagée par une récente guerre civile, et la Turquie ont été secouées par un puissant  tremblement de terre qui a fait plus de 33 000 morts, un bilan qui pourrait doubler. Immeubles tombés, arbres craqués et villes en ruines, nombre de photos ont circulé sur les réseaux sociaux, mais qu'en est-il vraiment ?

À 4h17, dans la nuit de dimanche à lundi, la province de Kahramanmaras, dans le sud-est de la Turquie, s'est réveillée en panique par de puissantes secousses provenant des entrailles de la Terre. En effet, cette région située à 60 km de la frontière syrienne possède une importante activité sismique et a été le théâtre d'un séisme d'une magnitude 7,8 sur l'échelle de Richter.  La région  n'avait pas connu une aussi grosse secousse sismique depuis des décennies. Des dizaines d'autres secousses ont par la suite été rapportées avant qu'un second séisme de magnitude 7,5 n'ait lieu.

Le bilan des morts s'alourdissant de jours en jours dans les deux pays voisins, il est difficile d'établir des données exactes quant à l'impact de cette catastrophe naturelle. On estime cependant que le lourd bilan - 33 000 morts - risque de ne représenter que la moitié de ce qu'on pourra finalement dénombrer côté pertes humaines.  On cherche encore des survivants sous les décombres, mais les espoirs d'en retrouver diminuent chaque jour.

Bon nombre de pays, comme les États-Unis, la Chine ou le Canada, ont offert leur support à ces pays en partie détruits. Aussi, des organisations humanitaires comme la Croix-Rouge sont présentes sur place pour venir en aide aux survivants et un représentant des Nations Unies devrait se rendre sur place. De l'aide financière a aussi été promise par, notamment, les États-Unis et l'Union Européenne.

Marie-Soleil Marleau